Tour porche d'accès au bourg dessus depuis le bourg dessous. Cliché du début XXe siècle.
Dès lors, seul le bourg-dessus (ou "Richebourg") contemporain du château continua d'être en partie occupé jusqu'à son abandon définitif en 1940. Le cadastre moderne permet d'identifier
une partie des terrains des maisons converties en fermes au XIXe siècle. D'après Rousset il était ceint de murailles et de portes fortifiées, G. Cousin (au milieu du XVIe siècle) indique également qu'Amboise (en 1479)
"avait jeté les murailles du bourg à bas", Lequinio à la toute fin du XVIIIe évoque "quelques chaumières fort pauvres et quelques débris, quelques fondements de murailles renversées, qui furent peut-être
un bourg au temps de sa splendeur féodale", mais presque rien ne subsiste de visible hormis les premières assises sur plus de 150 m d'un mur de soutènement juste au sud du château dans le prolongement de son flanc ouest, quelques
fondations noyées sous les haies en bordure de côteaux, et la tour porche barrant l'accès en haut d'une profonde tranchée dans le roc qui conduisait du bourg-dessous (actuel Bourg-de-Sirod) au bourg-dessus puis au château.
Une date figurant sur son flanc nord (1616) pourrait laisser penser qu'elle marque l'époque de sa construction mais elle pourrait également évoquer l'année de sa restauration, la présence de trois corbeaux sur le flanc nord
trahissant l'existence passée d'une bretèche et d'une élévation supérieure de la tour avant son démantèlement partiel (consécutif au siège de 1595 ?) Quelques pans de murs et fondations de
maisons sont encore repérables le long du chemin qui conduisait à Sirod sur le flanc Est de la crête.